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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 03:04
Cette fille, c'est personne. Juste ses reins et sa nuque et ses fesses, maintenant, sous mon regard flou. Je suis un loup affamé de sa chair tendre sous mes dents, de ses os qui craquent sous mes doigts. Je veux l'entendre hurler, me rappeler que je suis l'intru dans son corps, qu'elle ne fait que subir les va-et-viens de ma virilité dans ses courbes délicieuses et humides. Je vais la tenir fermement par les hanches et la regarder se tendre sous les coups de mes reins. Elle n'est là que parce qu'elle aime ça, c'est un service que l'on se rend, on mélange nos corps pour le plaisir pur de l'union. Peu importe qui nous sommes, deux êtres de chair avides de jouissance clandestine. Après l'amour elle ne voudra pas se taire, j'aurai envie de me noyer encore un peu dans des substances qui me maintiennent au plus près de mon identité d'homme. Je la regarderai avec un sourire en coin, au fond de son décolleté. Je lui parlerai brutalement de son corps que je vois cambré sous le mien et elle brûlera pour que je la prenne encore. Ce ne sera que ça, la compagnie pour une nuit d'une femme qui s'offre à mon plaisir animal, celui de l'homme qui après l'acte se remplit d'un orgueil illimité.
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"J'écris des poèmes à l'ombre des jeunes filles en pleurs"

Ils étaient sa nourriture, l'encre de son stylo. Elle les aimait tendrement et en silence, elle y pensait comme on prie.

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